Les tendances food 2025 à surveiller pour son restaurant

Food Tech
Mis à jour le 
9/12/2024
Sarah Schnebert
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Les tendances food 2025 à surveiller pour son restaurant

De quoi sera fait 2025 ? Chaque année, de nouvelles saveurs, influences et ingrédients changent le paysage culinaire français. 

Si vous êtes restaurateur, pas question de passer à côté des papilles de vos futurs clients. Alors que la Gen Z est la tranche d'âge qui prévoit de manger plus souvent au restaurant (Néorestauration), les attentes sont nombreuses, accélérées par les réseaux sociaux.

"Néo-franchouille", "mono-concept" ou encore "plant porn" : voici les tendances food qui émergent en 2025 !

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La tendance “mono-concept” : une passion, un produit   

Entièrement basés sur un concept, un produit ou une idée, les établissements mono-concepts ont explosé en France et seront toujours au goût du jour en 2025 grâce à leur format inventif.

Pourquoi ça marche ? Petit bonheur pour les restaurateurs, le modèle économique est non seulement simple à gérer (menu minimaliste, temps de préparation optimisé), mais il arrive aussi à se démarquer sur le plan culinaire. Les restaurants “mono-produits” permettent de tester une innovation dès sa sortie, et ce, sans renoncer au savoir-faire ou à la qualité. Tout en faisant des économies d'échelle, ils permettent de se concentrer sur un produit ou un ingrédient et de le travailler à la perfection.

Qu’il s’agisse d’un nouveau sandwich péruvien ou d’une pâtisserie ancestrale, restaurateurs et consommateurs s’y retrouvent. Résultat : de la qualité ET de l’innovation, parfait pour enflammer Tik Tok ou Instagram grâce à des concepts de restaurants insolites.

👉 Les mots clés en augmentation : “dunes Blanches Sud-Ouest” (6 600/mois), “mochis Paris” (9 800/mois), “donuts originaux Paris” (6 200/mois), “pâtisserie tendance Paris” (6 800/mois),“concept food innovant” (2 500/mois), “meilleure quiche Paris” (3 400/mois)

👉 Les concepts qui cartonnent :

La tendance “néo-franchouille” : bonne franquette et saveurs d’antan

Fait maison, grosse portions, petits prix : le bien manger à la française revient en force en 2025. Au programme : de petits plats mitonnés et des saveurs d’antan qui rappellent les repas dominicaux chez les grands-parents.

Produits du terroir, techniques de MOF, présentations désuètes… On ne revisite plus les classiques, on leur rend hommage.

Après avoir envahi Paris, les concepts de bouillons fleurissent partout dans l’Hexagone, permettant aux petits budgets de s’offrir une blanquette tard le soir ou à n’importe quelle heure de la journée. Côté cadre, on mange à la bonne franquette et sans chichi, mais servi par des garçons de café. Une quête d’authenticité anime les nouvelles générations de bons vivants, nostalgiques d'une France à la Robuchon ou à la Maïté. C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes !

 "Les bouillons ont été créés par des chevillards, autrement dit des gens qui travaillaient dans le monde de la viande, et qui écoulaient ainsi leurs bas morceaux. Je me souviens y avoir été avec mon grand-père, cela coûtait 5 francs, c'était donc très peu cher. Aujourd'hui, en période de tension économique, on retrouve cette volonté de manger bien à un prix accessible.” Thierry Marx (Source)

👉 Les mots clés en augmentation : “boeuf bourguignon” (33 000 recherches/mois), crème brûlée (40 500 recherches/mois), “blanquette de veau” (22 000 recherches/mois). Sur Instagram, le hashtag #BouillonTradition a augmenté de 40 % en 2024.

👉 Les plats et ingrédients : oeufs mayo, coq au vin, profiteroles, beurres pommade, soupe à l’oignon entrecôte, boeuf bourguignon, tarte tatin, crème brûlée, harengs pomme à l’huile, jus de viande, roux et béchamel, sabayon, soubise, velouté de cresson, radis au beurre, sauce oxford, sauce lyonnaise, sauce béarnaise, raviole, cervelle de canut, tête de veau, aligot, tartare de boeuf au couteau, fois gras poêlé, légumes glacés, croque au sel, terrine de campagne, poulet rôti, pâté en croûte, chariot de fromages

👉 Les concepts qui cartonnent :

  • Le premier Bouillon Pigalle et ses autres établissements, le Bouillon Coq de Saint Ouen ouvert par Thierry Marx ;
  • La Maison de l’Aubrac qui propose une viande de qualité du dîner jusqu’à 6h du matin ;
  • Lépicerie de Loïc, un concept hybride épicerie/brunch/apéros où tous les produits sont minutieusement choisis. Les fromageries et crémeries où l’on peut déguster des planches sur place comme la laiterie La Chapelle.

La tendance “bien élevée” : terroir et durabilité     

En 2025, la tendance “locavore” passe au niveau supérieur. Un esprit “gastronomie durable” qui vise à préserver les savoir-faire et les écosystèmes tout en minimisant les intermédiaires (de la ferme à la table).

Ce que les consommateurs veulent voir (et ressentir) : la trace de la main, la minutie du temps, l'exigence dans le choix des ingrédients... Dans un monde aux ressources limitées, le beau produit est un luxe ultime.

L’agriculture paysanne revient sur le devant de la scène avec des produits de haute qualité et de l'élevage à l'ancienne : variétés de fruits plus nutritives, "blés de population", "viandes aux bons gènes"… Les viandards sont en quête de “bien élevé”, les abats redeviennent nobles pour éviter le gaspillage. Les techniques de fermentation transforment le surplus en créations culinaires. Le finaliste de Top Chef, Clotaire Poirier, montrait dans une vidéo Brut la cueillette qu’il fait seul à pied pour sa propre cuisine. Le chef David Toutain remplace l’anguille par le hareng, poisson d’eau douce, par souci de saisonnalité. 

👉 Les mots clés en augmentation : “Circuit court” (9 900 recherches/mois), “Zéro déchet” (12 100/mois), “Cuisine locavore” (1 600/mois), “Saisonnalité” (8 100/mois), “Fermentation” (6 600/mois), “Conservation artisanale” (1 000/mois), “Permaculture” (14 800/mois), “Économie circulaire” (5 400/mois), “Pêche durable” (2 400/mois). Sur Instagram, le hashtag #LocavoreFrance a vu une augmentation de 40 % en 2024.

👉 Les plats et ingrédients : haute traçabilité, races françaises, omnivores respectueux, sols vivants, pâturages adaptés, viande bien traitée, pêche responsable et de saison, vins natures (vins nat’), blés de population, lacto-fermentation, racines, épiceries paysannes, boulangeries à impact, démarches vertueuses, céréales anciennes, herbes sauvages, farines de noix, mousse de beurre fumée, poireau brûlé sous cloche, champignons sauvages, baies locales, vinaigre de cidre artisanal, sel de Guérande, poissons de rivière, chicorée, panais, topinambour, crosnes, radis noir, cardon, fèves, choux fleur du Barry, caille, pigeon, pintade, canard, coq, poule, oie, eiglefin, truite de Banca, silure 

👉 Les concepts qui cartonnent

  • Le restaurant Des Restes fondé par l'ex gagnant de Top Chef Jean Covillault dont les menus sont entièrement réalisés à partir d'aliments destinés à être jetés ;
  • Chez Le Coq & Fils qui célèbre les “belles volailles de races anciennes françaises et de bons gènes", ou encore, le restaurant Bieneleve Paris pour viandards passionnés ;
  • Le restaurant Pristine Paris hyper-local et artisanal” dont le menu change en collaboration avec ses producteurs, ou Le Relais qui propose une carte où tous les produits proviennent de moins de 80 kilomètres autour du restaurant.

La tendance “plant porn” : veggie et sexy

Fini la mauvaise image du “vegan rabat joie”.

En 2025, la cuisine végétarienne devient plus fêtarde, plus “food porn” et surtout plus populaire. 

Les réseaux sociaux, notamment Instagram et TikTok, jouent un rôle clé dans cette révolution en montrant du “food porn” végétarien. Les sandwichs végés dégoulinent de fauxmage et rivalisent avec les burgers, les légumes sont rôtis, cuisinés et laqués comme des viandes avec des saveurs riches et umami.

Betteraves rôties en croûte de sel, carottes glacées au miso, choux-fleurs entiers grillés façon steak… Au lieu de masquer l’absence de viande, les chefs célèbrent l’opulence de la nature avec des résultats bluffants. L’accent est mis sur les saveurs intenses (fumées, fermentées, marinées, caramélisées) et les textures (croustillantes, fondantes). La street food végétarienne explose avec des kebabs veggie, des smash burgers végétaliens ou encore des tacos chargés de légumes marinés et d’épices exotiques.

👉 Les mots clés en augmentation : “chou-fleur rôti” (12 100/mois), “fromage végétal” (9 900/mois) “smash burger vegan” (9 900 recherches/mois), “tacos vegan” (11 500/mois)

👉 Les plats et ingrédients : pesto de fânes, dips d’oignon caramélisés, aubergines laquées, aubergines snackées, choux rôti miso et tahini, pistaches torréfiée, pain challah, labneh, pickles, zaatar, granola, fenouil, carottes glacées, olives kalamata, champignons Lion’s Mane, furikake, chaga, reishi, protéines de pois, légumineuses, or des vegans (levure), pois chiches grillés, graines de chanvre, huile de coco, lait de cajou, miso blanc, kéfir, curcuma frais, baies de goji, graines de chia, gingembre confis, moringa, pignons de pin rôtis, poudre de maca.

👉 Les concepts qui cartonnent

  • Façon street food avec les énormes sandwichs du chef Julien Sebbag chez Micho ou les pizza vegan aux fauxmage fondant chez Marcus. Façon bistronomie vegan chez l’Abattoir Végétal ou “dessert porn” chez Land & Monkeys.
  • Les plus bluffants : la charcuterie vegan d’Avé Racine sur Instagram et  le restaurant Ora où les plats sont servis à même la table (sans assiette) et où l’équipe danse en faisant le service.

La tendance “swicy” : les nouvelles fusions

La génération Z serait la plus “snackeuse” de toutes les générations. Élevée aux réseaux sociaux et à K-Mart, elle est avide de nouvelles saveurs et ne passe jamais à côté d’une “trend” (fluffy pancake, flat croissant ou encore mochi). 

L’année 2025 continue à pousser cette tendance avec de nouvelles fusions, des combinaisons de saveurs comme le swicy” (sweet & spicy) et une passion pour les desserts venus d’Asie avec des textures toujours plus instagrammables.

Le pandan vietnamien et son bon goût de vanille, les hwachae (délices sucrés aux fruits transparents), la folie de l’ubo et du taro des Philippines… 

Sur Tik Tok, il suffit de quelques jours pour qu’un snack ou un dessert enflamme les foodies : dumpling au bouillon, pop corn sriracha, chips au gochujang, dangos sucrés à la sauce soja… Au restau, des cuisines hybrides voient le jour grâce à des chefs audacieux qui n’hésitent pas à gommer les frontières et jouent avec leurs influences.

👉 Les mots clés en augmentation : “gochujang recette” (9 200/mois),“dumplings au bouillon” (6 600/mois), “ube taro” (4 200/mois), Dangos sucrés” (2 800/mois), “Tanghulu” (4 100/mois)

👉 Les plats et ingrédients : noix cajun, BBQ, chili mango, chips jalapeno, sriracha, gochujang, pandan, taro, ube, haricots noirs, sésame, nougat, sauce soja sucrée, miel au miso, dangos, masala, piment fumé de la Vera, piment caramel, tit kho, poulet frit au miel, tanghulu, gingembre confit, pickled ginger, thaï marinade, latte cardamome

👉 Les concepts qui cartonnent :

  • Le restaurant gastronomique Machizo du chef Taka qui mélange les saveurs françaises et japonaises, le mélange des cuisines indiennes et libanaises chez Ismaïl et les fameuses ramens au foie gras chez Yatai Ramen ;
  • Les lieux concepts fusions comme Splitfood (influences indiennes, congolaises, new yorkaises) et les snacks chez PaperBoyParis.
  • Les donuts au pandan de chez Nonette ou les dangos (brochettes laquées à la sauce soja sucrée) chez Aoba Paris.
  • Le premier étage secret du restaurant Yummy Asian Food qui propose une épicerie similaire au 7 Evelen coréen où trouver ice cups, kit kat matcha, mochi au boba...

La tendance “taquerias” : les saveurs d’Amérique du Sud

En 2025, une nouvelle cuisine inspirée par le Mexique, l’Argentine et le Pérou s’invite en France après avoir cartonné aux États-Unis.

Une version street food de recettes authentiques et ancestrales, souvent préparées à partir de produits importés. 

Une tendance qui décolle car elle mixe l’amour des nouvelles générations pour les saveurs fortes (sucrées, salées, pimentées et fumées) avec la convivialité de recettes à partager. Du côté argentin, les empanadas ultra-gourmandes rencontrent un fort engouement ainsi que les asados pour les viandards. Les taquerias modernes proposent des tamales maison avec des cocktails au pisco péruvien pour des ambiances festives. Sur Instagram, les desserts au dulce de leche et les recettes de condiments comme la “salsa seca” cartonnent. 

👉 Les mots clés en augmentation : “tacos al pastor” (12 100 recherches/mois), “recette dulce de leche” (11 500/mois), “empanadas maison” (9 900/mois), “churros traditionnels” (8 100/mois)

👉 Les plats et ingrédients : tortillas à la poêle, maïs ancestral, pico de gallo, chimichurri, salsa seca, jalapeno poppers, taco al pastor, arepas, alfajores maison, mezcal, pisco sour, café de tierra, salsa macha, tamales farcis, oaxaca, queso fresco, piments ancho, ceviche, asado viande maturée, churros artisanaux, mayonnaise guajillo, mangue, crèmeux d’avocat, coriandre, cilantro, 

👉 Les concepts qui cartonnent :

  • Les arepas du foodtruck Aji Dulce et les pastels de dulce Chweet ;
  • Les tacos et les tamales de Taco Mesa, les alfajores maison (petits gateaux au dulce de leche) et les empanadas ultra-gourmandes de Clasico Argentino ;
  • Pour un mélange gastronomie et DJ set, le restaurant Bazurto du chef colombien Juan Arbelaez.

La tendance “the bear” : street food quali et nouvelles sandwicheries

En 2025, la frontière entre gastronomie et street food se gomme. Désormais sensibilisés au “burger premium” (via PNY, Dumbo, etc.), les Français changent leur regard sur la cuisine américaine. Tout droit arrivées de New York, Los Angeles, Miami ou encore Chicago (cf le succès de la série The Bear), les recettes cultes du nouveau continent s’installent dans la capitale.

Exit les couverts, les décors sont pop (façon delicatessens, dinner ou sliceries), les tailles XXL, et surtout, les ingrédients nobles. Pains et bun pétris maison, dorés, beurrés, viandes locales maturées, saisies ou cuisson lente (“brisket”), sauces secrètes et légumes travaillés comme dans un étoilé. Les produits de luxe comme le homard, le boeuf wagyu ou le foie gras s'invitent dans la street food. Le meilleur exemple : le deli Janet by Homer créé par Moise Sfez, champion du monde de lobster roll et formé par Alain Ducasse qui propose un sandwich au corned beef et au bœuf wagyu saumurée.

👉 Les mots clés en augmentation : "Lobster roll Paris” (7 800 recherches/mois), “Pastrami maison” (6 600/mois), “Corned beef recette” (5 200/mois), “Slicerie Paris” (4 900/mois), “Hot dog premium Paris” (6 000/mois), "The Bear recettes” (1 500/mois)

👉 Les plats et ingrédients : corned beef, lobster roll, boeuf wagyu, pastrami, slicerie, pain de seigle, egg bun, cornichons, moutarde douce maison, fromage fondu, pickled, choucroute, sauce secrète, doggy deli, mayo wasabi, Honey bacon, moutarde au miel, pain brioché, potatoe bun, viandé fumée, saumur, bagel, bacon, cuisson lente

👉 Les concepts qui cartonnent :

  • Les pizzas à la new-yorkaise qui se dégustent à la part comme chez The Slicerie Paris ou le très quali Lobster Paradise pour les amoureux de homard.
  • Le nouveau boui boui à hot dog Now Hot Dog ou la version hot dog au pastrami de The Smoked Meat à base de saucisse 100% française et halal.
  • Le smash fish de Mersea ou le “brunch burger” et son egg bun au bacon/avocat ramené de Californie par Round Eggbuns.

La tendance expérience : le spectacle culinaire

Parce qu'on mange d'abord avec les yeux, la quête d'expérience sera toujours aussi importante en 2025.

Sur Instagram, #ExperienceCulinaire avait déjà enregistré une hausse de 50 % en 2024. Selon une étude Nielsen, 80 % des Français préfèrent les restaurants proposant des animations ou des cuisines ouvertes.

Après quelques années sous le signe de la livraison "Netflix & chill", les foodies consentent à sortir, à condition de vivre une vraie aventure culinaire et de collectionner des moments uniques. Lieux insolites, diners fêtards, techniques aux effets waow... L'expérience doit être mémorable, voire, instagrammable, et laisser un souvenir par delà le simple plaisir culinaire. 

L'exemple le plus éloquent : le restaurant NE/SO qui propose une expérience culinaire "neuro-esthétique" à travers des associations plats-musique.

👉 Les mots clés en augmentation : ”Cuisine ouverte” (12 100 recherches/mois), “Plat flambé” (4 400/mois), “Découpe en salle” (3 900/mois), “Animation culinaire” (2 800/mois), “Barbecue japonais” (9 800/mois), “Chef en salle” (6 600/mois), “Tables interactives” (1 200/mois), “Service personnalisé” (3 000/mois), “Expérience immersive” (1 900/mois), “Restaurant spectacle” (5 500/mois).

👉 Les concepts qui cartonnent :

  • Côté techniques, l'entrecôte fumée minute chez Tonton des dames ou la découpe d'agneau au Train Bleu.
  • Pour le très waow, les lieux immersifs ont la côté comme Jungle Palace, Stellar ou encore Under the Sea. 
  • Le "comme au Japon" passe au cran supérieur avec des restaurants aux savoir-vivre ancestral comme Chakaiseki Akiyoshi, ou, à l'inverse, une immersion kawaï chez Isshin Ramen.

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